Vous avez déjà commencé à désencombrer et vous vous êtes senti dépassé ? Ou peut-être hésitez-vous à vous lancer, de peur de ne pas savoir par où commencer ?

Désencombrer son intérieur, c’est bien plus qu’un simple tri d’objets. On pense souvent qu’il suffit de décider quoi garder et quoi jeter, mais en réalité, le processus est rempli de prises de conscience, d’émotions et parfois même de surprises. C’est pour cela que souvent nous abandonnons.

J’ai désencombré de nombreuses fois dans ma vie : pour des déménagements, quand mes enfants ont grandis ou simplement pour rafraichir mon logement. Ce processus est devenu plus facile et plus rapide au fur et à mesure des années. Ce qui était auparavant une épreuve ne l’est plus.

En y réfléchissant, avant de me lancer dans cette aventure, j’aurais aimé savoir à quel point certaines décisions allaient être plus complexes que prévu, mais aussi combien ce chemin allait transformer mon quotidien. Avec le recul, il y a plusieurs choses qui m’auraient aidée à mieux aborder le désencombrement dès le départ.

Si vous aussi, vous souhaitez alléger votre maison et votre esprit, voici 7 conseils avant de commencer à désencombrer.

1. Les liens émotionnels avec les objets peuvent être complexes

Comprendre pourquoi nous conservons certains objets est un processus qui peut être plus difficile qu’il n’y paraît.

Le désencombrement m’a confrontée à des achats que j’ai regretté. J’ai retrouvé des objets que j’avais achetés en pensant en avoir besoin, mais qui finalement ne convenaient pas à mon mode de vie.

Cela n’a pas été une prise de conscience agréable, j’ai eut l’impression (à juste titre) d’avoir perdu tant d’argent . Mais cela m’a aidée à être plus intentionnelle dans mes achats et à sélectionner avec soin ce que j’apportais dans mon foyer désormais.

J’ai également ressenti de la culpabilité en constatant à quel point j’avais conservé certains objets sans réelle raison valable.

Faire face à ces émotions m’a surprise, mais au final, j’ai appris à être reconnaissante pour ce que je possédais et pour tout ce que ce processus m’a enseigné sur moi-même.

2. Les souvenirs ne sont pas dans les objets

Les objets sentimentaux ont été un vrai défi lors du désencombrement.

Se libérer de la culpabilité et se rappeler que les souvenirs et les personnes ne sont pas leurs objets m’a permis de me détacher de certaines affaires que je ne chérissais pas réellement.

J’ai appris qu’il est possible de désencombrer des objets sentimentaux tout en préservant ses souvenirs. Trouver des moyens plus efficaces de conserver ces souvenirs et lâcher prise sur le superflu a été une véritable libération.

J’ai aussi compris qu’il était préférable de commencer par désencombrer d’autres catégories avant d’attaquer les objets sentimentaux. Cela m’a permis de prendre confiance dans mes décisions et de clarifier ce qui comptait vraiment pour moi.

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3. Vos objets doivent soutenir votre vie actuelle

J’ai toujours été très économe, et je déteste le gaspillage. Mais conserver des choses “au cas où” créait du désordre dans notre maison.

Grâce au désencombrement, j’ai réalisé que les objets que nous possédons doivent soutenir notre quotidien actuel, pas une hypothétique situation future.

Garder des objets en imaginant qu’ils pourraient un jour être utiles n’était pas bénéfique. Dans la grande majorité des cas, ces scénarios ne se produisent jamais.

En me débarrassant du superflu, j’ai pu pleinement embrasser ma vie actuelle. Notre intérieur est devenu plus fonctionnel et agréable, et j’aurais aimé comprendre cela plus tôt.

4. Vous ne pouvez pas forcer les autres à désencombrer

Certaines personnes commencent à désencombrer et voient leur entourage suivre naturellement le mouvement. Ce n’est pas toujours le cas.

Dans mon cas, mon conjoint n’était pas enthousiaste à l’idée de désencombrer. J’espérais qu’il se laisserait inspirer par mes efforts, mais cela ne s’est pas produit immédiatement.

J’ai appris à accepter que nous avions des visions différentes quant à nos possessions. Nous avons continué à en discuter au fil des années et trouvé compromis, mais j’ai compris que je ne pouvais pas changer quelqu’un d’autre.

Quant aux enfants, il existe des méthodes pour les impliquer dans le processus et leur apprendre à mieux gérer leurs affaires.

Mais dans les deux cas, je déconseille de trier les affaires de vos proches sans leur accord. La communication et l’inclusion de la famille sont essentielles.

5. Désencombrer ne concerne pas seulement les objets

Avant de commencer, je ne réalisais pas à quel point ce processus pouvait avoir un impact plus large que sur mon simple espace de vie.

Il existe de nombreuses formes de désordre invisible qui affectent notre quotidien.

Désencombrer ne s’est pas limité aux objets physiques. J’ai aussi fait le tri dans les autres aspects de ma vie :

  • Le désordre numérique : trop de fichiers, d’emails ou d’applications inutiles me faisaient perdre du temps.
  • Notre emploi du temps : en réduisant nos engagements non essentiels, nous avons gagné en flexibilité et en sérénité.

Je ne m’attendais pas à ce que le désencombrement transforme ma vie aussi profondément. je me sens plus légère sur beaucoup d’aspects.

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6. Changer ses habitudes quotidiennes est essentiel

Je pensais que le désencombrement était un projet ponctuel. Une fois terminé, je croyais que ce serait réglé.

Avec le recul, je réalise que c’était une vision naïve. Pour maintenir les progrès accomplis, il faut adapter ses habitudes.

J’ai appris à réévaluer régulièrement ce que nous possédons et à faire du tri au fil des saisons pour éviter l’accumulation.

Adopter des habitudes quotidiennes de rangement m’a également aidée à garder un intérieur organisé sans efforts excessifs.

En étant plus intentionnelle dans mes achats, j’ai non seulement réduit l’encombrement mais aussi fait des économies considérables.

7. C’est un voyage, pas une destination

En désencombrant mon intérieur puis en aidant d’autres personnes à faire de même, j’ai compris que le parcours est unique à chacun.

Certaines personnes désencombrent rapidement, d’autres préfèrent une approche progressive.

L’important, c’est de trouver ce qui fonctionne pour soi et de se rappeler que ce n’est pas une course.

Le désencombrement est une démarche continue d’ajustement et d’amélioration, plus un mode de vie qu’un projet ponctuel.


Ce que j’aurais aimé savoir avant de désencombrer : mon bilan

Si j’avais su tout cela avant de commencer, j’aurais sûrement abordé le désencombrement avec plus de sérénité et moins d’attentes irréalistes. Mais chaque étape m’a permis d’apprendre, de mieux comprendre mon rapport aux objets et d’adopter un mode de vie plus aligné avec mes valeurs et mes besoins.

Désencombrer n’est pas une simple tâche à cocher sur une liste, c’est un processus qui évolue avec le temps. Ce n’est pas une question de perfection, mais d’amélioration continue pour se créer un espace qui nous correspond vraiment.

Alors si vous êtes en plein tri ou que vous hésitez à vous lancer, souvenez-vous : chaque petit pas compte. Ce n’est pas la vitesse qui importe, mais le chemin parcouru. Et surtout, donnez-vous le droit d’adapter ce processus à votre propre rythme.

Et vous, qu’auriez-vous aimé savoir avant de commencer à désencombrer ? Partagez vos expériences en commentaire, je serais ravie d’en discuter avec vous !

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